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Au bout de l’inde – récit de voyage

Auteur: Annette Johnson

Éditeur: Éditions de la Francophonie, 2017

187 pages

Au sujet de l’auteur

Acadienne, originaire de Saint-Ignace, au Nouveau-Brunswick, Annette Johnson a vécu et travaillé en administration au Québec, à l’Île-du-Prince-Édouard et au Nouveau-Brunswick. Côtoyant le milieu des arts et passionnée par les cultures, elle n’a jamais cessé de griffonner sur les coins de table des mots, des idées, des pensées, des poèmes et des histoires. Au bout de l’Inde est le récit d’un voyage réalisé en 2004 et d’un rêve qu’elle caressait depuis sa tendre jeunesse. Déjà, sa plume est à l’œuvre ; une autre aventure singulière, cette fois-ci au Guatemala.

Résumé

Un destin se dessine sous le ciel de Montréal. Je tombe amoureuse d’un Indien nouvellement arrivé au pays. Une période magique de quatre ans qui prend fin avec son retour en Inde… pour épouser la femme choisie pour lui. Mon amour fait surgir en moi le désir de connaître ce pays qu’il aimait tant et, plusieurs années plus tard, je débarque avec émotion dans ce pays enchanteur. Quel choc! Décrire ce pays avec justesse? Pure folie. Quant à mes aventures, parfois hilarantes, parfois désastreuses, elles m’ont permis de découvrir ce merveilleux pays. Mon admiration pour ce peuple respectueux et stoïque, sage et généreux est infinie. Il incarne, depuis l’aube des temps, une histoire glorieuse, des valeurs éternelles et une spiritualité profonde. La philosophie de vie de cette nation génère un courant d’énergie capable d’élever le plus misérable de ses citoyens. Sa survivance est assurée. Cependant, dans tout ce bouillonnement d’humanité, retrouverai-je mon bel amant?

Les aînés et l’engagement social

Depuis plus de vingt ans, de nombreuses recherches sur le vieillissement soulignent l’importance de « l’engagement social » dans le maintien global de la santé. D’après ces études, l’interaction entre individus favorise le maintien de la santé aux niveaux cognitif, physique et émotionnel. D’après Chappell, McDonald et Stones, il se peut que l’interaction avec d’autres individus de la communauté soit plus importante pour les aînés que pour tout autre tranche de vie.

Aux États-Unis, la Fondation MacArthur est reconnue pour ses recherches sur le vieillissement. D’après les études menées par cette fondation depuis plusieurs décennies, l’engagement social est un des principes qui définit une vieillesse positive.

Être impliqué socialement sous-tend que les aînés, à la mesure de leurs habiletés, soient engagés dans des situations d’échanges verbales, de prises de décisions, de négociation, de résolution de problèmes et de traitement de nouvelles informations. Puisque nous sommes des êtres qui avons évolué en société, toutes ces compétences ont été acquises, à différents niveaux au fil des ans. Grâce à l’effet cumulatif des expériences de vie, l’implication sociale des aînés maintient et possiblement augmente les fonctions cognitives et émotionnelles. Landry (2014), ajoute que l’implication au niveau social est le moyen de résister à l’isolement; élément destructeur dans le cadre du vieillissement.

En 2011, le BBC news a publié un article intitulé « Loneliness is the ‘hidden killer’ of the elderly »; [La solitude est l’ennemi invisible des aînés, ( traduction libre)]. On y apprend qu’en Angleterre, près d’un aîné sur dix souffre de solitude intense. En 2006, une étude publiée dans la revue American Sociological Review stipule que 25% des Américains n’ont pas de confidents c’est-à-dire de personnes avec qui partager leurs pensées les plus intimes et, ce phénomène s’accroît depuis 1985. Ces gens vivent en marge de la société et n’ont pas ou peu de connexion sociale avec d’autres.

En 2014, la même agence a publié une étude qui démontre qu’un nombre grandissant d’hommes seuls ne réussissent pas à s’intégrer aux activités communautaires et souffrent de solitude et d’isolement. La Fondation MacArthur tire des conclusions semblables pour les États-Unis.

Ces études indiquent que les hommes qui vieillissent seuls et malheureux sont souvent veufs ou divorcés. Dans leur vie de couple, les épouses étaient souvent le maillon entre les membres des familles, celles qui tissaient les liens avec les voisins et la communauté et qui, au besoin, tendaient la main vers les autres. Donc, ces hommes en général n’ont pas l’habitude d’initier des démarches au niveau social et par conséquent ne sont souvent pas motivés à s’intégrer aux activités communautaires.

Mais si les hommes sont plus nombreux à vieillir isolés, bon nombre de femmes connaissent le même sort. Le manque d’intérêt pour les activités organisées et le niveau d’estime de soi pourraient jouer un rôle dans leur isolement. Et, c’est à se demander quel rôle la peur, le manque d’estime de soi ou le manque de confiance en l’autre jouent dans l’équation. Une étude menée par Saab, Matthews et McDonald postule que certains sujets féminins ont tendance à percevoir l’environnement social comme un aspirateur d’énergie plutôt que le contraire. Et, certaines le considère même comme une menace.

Il semble que le désir de ne pas s’impliquer au niveau social relève souvent des expériences antérieures, du manque de confiance en soi et du manque de confiance envers les autres. Pour certains, s’engager dans sa communauté semble une tâche au-delà de leurs forces. Est-ce que nous pouvons faire quelque chose pour aider au moins certains de ces individus?

SeniorAction soutient que le vieillissement peut être une étape de vie riche en possibilités, tant au niveau personnel que social. Ainsi, le site présente desentretiens avec des aînés qui, chacun à sa façon, devient un modèle d’interaction communautaire. Nous tentons donc de démontrer que l’engagement social enrichit la vie et lui donne un sens. Les personnalités avec qui nous nous sommes entretenus sont des aînés qui ont comme qualités premières courage et générosité. Ces personnes focalisent sur autre chose que le corps vieillissant, les pertes de mémoire, les courbatures ou la perte d’ouïe. Comme au hockey, ils lancent et comptent! Ce faisant, leur niveau de bien-être augmente et, par ricochet, ils deviennent des sources d’inspiration et d’éducation.

Il y a une multitude de ces personnes âgées qui travaillent discrètement dans toutes les sphères de la société. Elles contribuent non seulement au bon fonctionnement mais aussi à la qualité des services offerts. Pourtant, peu sont reconnues.

SeniorAction croit qu’il est important de reconnaître toutes les initiatives menées aujourd’hui par les aînés afin d’avoir un éclairage réaliste sur leur contribution au niveau social. Reconnaître les aînés qui servent de mentors aux jeunes employés en milieu de travail; célébrer les seniors qui font du bénévolat dans les pays du tiers-monde; honorer les bénévoles qui accompagnent les mourants, travaillent dans les prisons, s’occupent des sans-abris, travaillent auprès des écoliers, visitent les foyers de soins ou encore, libèrent les aidants naturels de façon ponctuelle.

SeniorAction propose la participation soutenue des aînés dans les émissions télévisées pour exposer l’ampleur de leur engagement social. Les personnes aînées sont nombreuses, mais les médias ne leur accordent ni la visibilité ni le temps d’antenne qui les représentent. La visibilité médiatique des aînés provient surtout des annonces publicitaires. Et pourtant, les aînés sont plus que des bouffeurs de médicaments ou consommateurs de voyages.

SeniorAction souligne une initiative qui gagne à être encouragée; celle de projets communautaires intergénérationnels où jeunes, salariés et aînés se concertent pour réaliser une activité, un projet ou geste qui va au-delà de projets individuels. Par exemple, à l’approche des Fêtes, nous sommes témoins de la coopération de toutes les générations pour aider les plus démunis. Ce type d’initiative intergénérationnelle gagnerait à être promu davantage.

SeniorAction serait prêt à participer et à rendre public l’engagement du personnel et des étudiants d’une école qui, en collaboration avec des aînés de leur communauté, initieraient un projet intergénérationnel pour une cause sociale qui leur tient à cœur. Le défi est lancé!
SeniorAction fait également appel à ses abonnés afin de recevoir des témoignages inspirants, entre autres, de projets intergénérationnels qui ont eu lieu dans leur communauté : ex; projets Lire-faire lire, projets Communication orale en langue étrangère via Skype, projets Foire de Sciences. Dans une communication ultérieure nous avons l’intention de partager certains projets de ce genre. Ce faisant, nous osons croire que, comme la boule de neige qui grossit en descendant la pente nous contribuerons, en travaillant ensemble, à encourager la création de multiples projets au sein desquels petits, grands et aînés travaillent en coopération dans un projet social significatif.

Références
Chappell, Neena, McDonald Lynn, Stones Michael (2008, 2004), Aging in Contemporary Canada, Pearson Education Canada, Toronto, Ont.
Coughlan,Sean (2011),www.bbc.co.uk/news/education-12324231

Landry, Roger (2014). Live long, die short, Green book Group Press, Austin.
Saab,PG, Matthews KA, Stoney CM, McDonald RH, Loneliness and Health: Potential Mechanisms, Psychomatic Medicine 64:407-417(2002)
Tun, A. Patricia, Martinez-Miller Dan, Lachman, Margie, Seeman,Teresa (2013), www,ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3508192

Auteur : Jeanne Brideau
Tous droits réservés sans la permission écrite de l’auteur.

La passerelle vers la survie

Article écrit par Jeanne Brideau

Récemment, vous avez peut-être perdu un être cher, un parent, un ami, un collègue. Il y a quelques mois, j’ai perdu un ami: un sportif, un battant, un bon diable. C’était le mari de ma cousine et tout l’hiver j’ai pensé à elle avec empathie et compassion, car je sais comment la perte de notre compagnon de vie peut être difficile, voire tragique. Il est certain que mon expérience et celle de ma cousine sont différentes car nous avons été éprouvées à des âges différents, moi à 30 ans et elle à la fin de la soixantaine. Puisqu’elle est septuagénaire et que c’est une femme forte qui vit courageusement avec une maladie grave, elle est mieux équipée émotivement que je l’étais. Néanmoins, elle vit la perte de son partenaire de plusieurs décennies, du père de ses enfants, de son partenaire de projets et de vacances, de son meilleur ami. Sa vie est changée pour toujours.

C’est en pensant à elle que tout l’hiver j’ai fait une recherche sur le deuil et ce, pour lui suggérer le livre qui pourrait l’aider. En ce faisant, j’ai re-visité ma vie de femme seule et de mère monoparentale et ainsi, j’ai pu reconnaître la résilience et le courage qui se sont manifestés au fil des ans et qui m’ont aidée à devenir la personne que je suis.

Vous savez, les endeuillés ont tellement besoin de l’amour et de l’amitié des gens qui les entourent. Mais, à moins d’avoir perdu son conjoint/e on ne peut vraiment pas comprendre la peine qu’ils/ elles vivent. Donc, ce n’est pas facile de les accompagner.

Pour répondre au besoin d’empathie et de compréhension des endeuillés et des personnes les accompagnant, des auteurs ont raconté leurs expériences suite à la perte d’êtres chers. Ces écrivains parlent de leur peine, rattachent la souffrance à leurs valeurs personnelles, avouent que l’aide fournit par les relations inter-personnelles a été précieuse. Ils ont les mots pour parler de la tristesse, de la solitude et de la peur vécues. Et, de plus, ils témoignent de la vie qu’ils ont créée après la mort du mari, du père, du partenaire de vie, de l’ami/e.

À la suite à ces lectures, j’ai préparé des comptes rendus de certaines parutions sur le thème de la perte d’un être cher. J’espère que ces suggestions sauront inspirer les endeuillés ainsi que ceux qui les aiment et qui veulent les aider à se recréer une vie. Ces critiques se trouvent sur notre site web Adagio-seniors.com sous Contenu– Comptes rendus de livres. Si vous êtes bilingue, je vous encourage à examiner les livres suggérés en anglais car ceux-ci sont complémentaires à ceux en français.
Tous droits réservés sans la permission écrite de l’auteur.

Vous connaissez peut-être un livre portant sur le deuil que vous recommanderiez. Écrivez vos suggestions. Un compte rendu du livre recommandé serait apprécié mais pas essentiel. Avec votre aide, notre réseau de soutien aux endeuillés sera lancé. Merci pour votre contribution dans la boîte de commentaires.

L’Acadie au bout de ma route

Auteur: Jean-Loup Guérin
Les Éditions de La Francophonie, 2017
240 pages

Disponible en librairies acadiennes de ma route de vieillissement à propos de l’auteur…..

Jean-Loup Guérin est né à Cepoy, France, un petit village dans une région souvent louée pour ses scènes champêtres et où il vécut les sept premières années de sa vie. Ensuite, ses parents déménagent à Sceaux, une banlieue de Paris où il vécut vingt ans juste après l’invasion allemande. Il passe un an au Maroc et six mois en Corse avant d’émigrer au Canada. De là, il va étudier aux États-Unis, où il rencontre sa première femme et où il décide de rester, mais dix ans plus tard, la compagnie pour laquelle il travaillait le mute au Canada où il resta pour de bon. Après de multiples péripéties, heureuses et moins heureuses, et d’autres nombreux déménagements, il rencontre une Acadienne qui l’amène au berceau de l’Acadie où, finalement, il jeta l’ancre pour de bon.

Un récit autobiographique intéressant d’une vie qui n’a rien de banal. Jean-Loup sait nous replonger dans les étapes successives de nos vies tout en racontant la sienne. L’auteur écrit avec sincérité, humilité et tendresse au sujet d’une trajectoire qui a mené à la vieillesse qu’il vit avec sérénité tout en continuant à être actif dans sa communauté. Sa sagesse est inspirante. Jeanne Brideau

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