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Au bout de l’inde – récit de voyage

Auteur: Annette Johnson

Éditeur: Éditions de la Francophonie, 2017

187 pages

Au sujet de l’auteur

Acadienne, originaire de Saint-Ignace, au Nouveau-Brunswick, Annette Johnson a vécu et travaillé en administration au Québec, à l’Île-du-Prince-Édouard et au Nouveau-Brunswick. Côtoyant le milieu des arts et passionnée par les cultures, elle n’a jamais cessé de griffonner sur les coins de table des mots, des idées, des pensées, des poèmes et des histoires. Au bout de l’Inde est le récit d’un voyage réalisé en 2004 et d’un rêve qu’elle caressait depuis sa tendre jeunesse. Déjà, sa plume est à l’œuvre ; une autre aventure singulière, cette fois-ci au Guatemala.

Résumé

Un destin se dessine sous le ciel de Montréal. Je tombe amoureuse d’un Indien nouvellement arrivé au pays. Une période magique de quatre ans qui prend fin avec son retour en Inde… pour épouser la femme choisie pour lui. Mon amour fait surgir en moi le désir de connaître ce pays qu’il aimait tant et, plusieurs années plus tard, je débarque avec émotion dans ce pays enchanteur. Quel choc! Décrire ce pays avec justesse? Pure folie. Quant à mes aventures, parfois hilarantes, parfois désastreuses, elles m’ont permis de découvrir ce merveilleux pays. Mon admiration pour ce peuple respectueux et stoïque, sage et généreux est infinie. Il incarne, depuis l’aube des temps, une histoire glorieuse, des valeurs éternelles et une spiritualité profonde. La philosophie de vie de cette nation génère un courant d’énergie capable d’élever le plus misérable de ses citoyens. Sa survivance est assurée. Cependant, dans tout ce bouillonnement d’humanité, retrouverai-je mon bel amant?

L’Acadie au bout de ma route

Auteur: Jean-Loup Guérin
Les Éditions de La Francophonie, 2017
240 pages

Disponible en librairies acadiennes de ma route de vieillissement à propos de l’auteur…..

Jean-Loup Guérin est né à Cepoy, France, un petit village dans une région souvent louée pour ses scènes champêtres et où il vécut les sept premières années de sa vie. Ensuite, ses parents déménagent à Sceaux, une banlieue de Paris où il vécut vingt ans juste après l’invasion allemande. Il passe un an au Maroc et six mois en Corse avant d’émigrer au Canada. De là, il va étudier aux États-Unis, où il rencontre sa première femme et où il décide de rester, mais dix ans plus tard, la compagnie pour laquelle il travaillait le mute au Canada où il resta pour de bon. Après de multiples péripéties, heureuses et moins heureuses, et d’autres nombreux déménagements, il rencontre une Acadienne qui l’amène au berceau de l’Acadie où, finalement, il jeta l’ancre pour de bon.

Un récit autobiographique intéressant d’une vie qui n’a rien de banal. Jean-Loup sait nous replonger dans les étapes successives de nos vies tout en racontant la sienne. L’auteur écrit avec sincérité, humilité et tendresse au sujet d’une trajectoire qui a mené à la vieillesse qu’il vit avec sérénité tout en continuant à être actif dans sa communauté. Sa sagesse est inspirante. Jeanne Brideau

Le deuil, accepter, laisser partir et choisir la vie

Compte rendu du livre Le Deuil, Accepter, Laisser partir et Choisir la vie (par Jeanne Brideau)
Auteur: Louise Racine
Éditions du CRAM, Montréal, 2011.

Voici la dédicace du livre : « J’offre ce livre à toute personne qui, à un moment de sa vie, touche à une pulsion de mort, une idée suicidaire, un découragement profond, un moment de dépression, ou qui n’arrive pas à trouver son chemin….. Je vous dis surtout ma sensibilité et je vous invite à prendre la main que je vous tends.

Le deuil, accepter, laisser partir et choisir la vie est le deuxième livre d’une trilogie portant sur le thème du deuil. Les trois livres s’adressent aux endeuillés et à tous ceux qui ont subi une perte ainsi qu’aux bénévoles et professionnels oeuvrant avec ces derniers.
En développant une démarche différente pour chacun des éprouvés, l’auteur s’adresse soit au lecteur qui a besoin de comprendre (le rationnel), au lecteur qui a besoin de passer à l’action (le pragmatique) ou à celui qui a surtout besoin qu’on l’écoute, qu’on le comprenne (l’esthète).

Elle les accompagne dans un début de reconstruction de leur vie. L’auteur aspire à ce que ce livre soit un coffret précieux, intime et personnel qui exigera également un partage avec d’autres pour sortir de l’isolement, du gouffre de la douleur et pour renaître à la vie. Ce processus relationnel, que l’auteur a eu le privilège de connaître dans ses moments les plus sombres et qu’elle entretient encore chaque jour, elle le souhaite à ses lecteurs.

Ce processus de contact avec l’autre, elle l’initie en guidant l’endeuillé dans l’écriture d’un journal personnel, dans des communications écrites aux disparus, dans la reconnaissance de l’information fournie par les proches. Ainsi graduellement, l’endeuillé peut reconnaître, admettre et apprivoiser ses manques, ses besoins, son histoire de vie.

L’auteur identifie cette étape comme étant celle de la responsabilisation qui mène à la voie de l’autonomie, puis, à l’accès au caractère sacré des relations et à la douceur du moment présent; et finalement, à l’accueil d’un sentiment de gratitude et de compassion envers soi et les autres.

Le livre contient 6 chapitres : (Accepter et choisir la vie, Donner un sens à cet héritage et mieux revivre, Un passage à l’action créateur, Choisir la vie, c’est en assumer l’entière responsabilité, Accueillir et nourrir le beau et Humilité et vulnérabilité, conditions essentielles).

Au niveau personnel, ce livre m’a permis de reconnecter en toute humilité avec l’héritage incommensurable que m’ont laissé les proches qui m’ont quittée. C’est cet héritage qui m’a permis de me découvrir des ressources personnelles insoupçonnées, d’éveiller chez moi la compassion et d’apprécier chaque moment d’une vie qui me comble. Pour ceux qui souffrent et pour les aidants, Le deuil, accepter, laisser partir et choisir la vie,peut être une ressource de grande valeur.

Cinq manières de vivre son deuil

Compte rendu du livre Cinq manières de vivre son deuil (par Jeanne Brideau)
Auteur: Susan A. Berger.
Éditions PAYOT & RIVAGES, Paris, 2009. Traduit en français par Anne-Emmanuelle Boterf.

À partir de son expérience personnelle et alimentée par une recherche impliquant une soixantaine d’endeuillés d’âges et d’expériences variées, Susan Berger a écrit The Five Ways We Grieve, Finding your Personal Path to Healing after the Loss of a Loved One.

Cinq manières de vivre son deuil est la traduction de cette œuvre. Le livre s’adresse aux personnes ayant perdu un être cher, aux thérapeutes, aux étudiants et ceux qui côtoient les endeuillés. Assistante sociale et psychothérapeute, fondatrice du Centre for Loss, Bereavement and Healing de Framingham dans le Massachusetts aux États-Unis et détentrice d’un doctorat d’Harvard, Susan Berger fait preuve d’une grande empathie pour ceux qui ont perdu un être cher.

Le principe fondateur du livre est le suivant : « à la mort d’une personne chère, la tâche la plus difficile consiste à reconstruire votre vie et à définir votre nouvelle identité ». À partir de ce principe, l’auteur a orienté ses recherches en focalisant sur l’aspect psychologique, social et spirituel des participants. En étudiant les témoignages des participants, elle a pu élucider cinq types d’identité auxquels elle consacre un chapitre chacun.

  1. Les cinq types sont les suivants:
  2. les nomades, ce sont les endeuillés qui n’arrivent pas à finir leur deuil,
  3. les mémorialistes sont ceux qui cherchent à honorer la mémoire de l’être disparu pour donner un sens à cette perte,
  4. les prosaïques reprennent leurs places dans le monde en se recréant une nouvelle identité,
  5. les activistes utilisent leur perte comme un catalyseur pour mener des actions concrètes et
  6. les quêteurs quant à eux, cherchent une connexion au monde et à l’univers et se tournent souvent vers la spiritualité, la philosophie, etc. pour donner un sens à leur perte.

En se servant d’histoires vécues, l’auteur définit les caractéristiques des différents types. Elle présente l’aspect positif ainsi que le côté négatif de chacun des cinq types et propose des stratégies pour maximiser le potentiel de chaque identité. L’auteur a compris que la perte d’un être cher est souvent le drame qui détermine l’avenir de la personne qui le subit. En publiant ce livre, elle tente de démontrer que c’est possible de retrouver l’épanouissement après la perte. Berger tente également de rassurer ceux qui sont aux prises avec la peur de ne pouvoir survivre à leur chagrin. En aidant l’endeuillé à se tracer un chemin qui lui convient, elle sème l’espoir que la tristesse peut mener à une vie redéfinie.

Au niveau personnel, Cinq manières de vivre son deuil m’a permis d’apprécier le chemin parcouru au cours de mes années d’endeuillée. Le livre m’a également donné le goût de le partager avec ceux qui souffrent ou ceux qui accompagnent les endeuillés. Si vous travaillez avec des personnes qui vivent un deuil, ce livre est un « must » pour votre bibliothèque. Et, si vous êtes aux prises avec la solitude et la souffrance que peut engendrer le décès d’une personne qui vous était chère, ce livre vous sera un outil précieux.

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